BELLIGNAT, le 22 – 12 - 1999
Mes chers enfants,
Cette fois, à deux
reprises, vous vous réveillerez sans moi. Les froissements des papiers-cadeaux
ne masqueront pas mon absence ; ni les joies d’embarquer dans le nouveau
millénaire. Mais je pense que mon voyage s’impose. C’est un beau cadeau que je
vous offre. Oui, … mon voyage en IRAK !
Il répond à un profond
sentiment d’impuissance que j’éprouve vis-à-vis d’un peuple qui souffre par la
combinaison de deux injustices : celle d’un tyran téméraire qui ne recule
devant rien, et celle d’un ordre international arbitraire qui méprise, malgré
les faux-semblants des Balkans ou de Timor, plus généralement ceux qui ne
rentrent pas dans ses tablettes.
C’est par révolte, par
solidarité et par respect pour tous les hommes qui souffrent que je m’absente ;
juste pour revenir vous dire que nous sommes heureux d’avoir eu une pensée pour
les plus démunis d’IRAK et d’ailleurs. En ces temps de fêtes, de profusion et
de célébration du millénium !
Votre Papa qui vous dit :
Bonnes fêtes et bonne année 2000
LAHAEXPO
LAHAEXPO